Du Maroc au Canada: réussir à se démarquer à vitesse grand V - New Canadian Media
Une jeune femme reçoit un prix lors d'une céremonie
Wissam Bendajja lors de la remise du prix Fast Start Award au gala Impact de son employeur Softchoice en janvier 2023. Photo : Gracieuseté.
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Du Maroc au Canada: réussir à se démarquer à vitesse grand V

Wissam Bendajja, une jeune Marocaine basée à Montréal, a remporté le prix Fast Start Award en janvier.

Depuis son arrivée au Canada en mars 2022, tout va comme sur des roulettes pour la Marocaine Wissam Bendajja, qui a reçu en janvier le prix Fast Start Award, remis annuellement par son employeur aux recrues qui se démarquent par leur performance.

«Je savais que j’avais dépassé mes objectifs, ce qui n’arrive pas souvent aux nouveaux [employés], mais ce fut toute une surprise pour moi de recevoir une invitation à l’événement Softchoice Impact à titre de finaliste», raconte Mme Bendajja, directrice de comptes depuis juillet 2022 pour l’entreprise torontoise Softchoice, leader dans le secteur des services informatiques en Amérique du Nord.

«Ça m’a fait un grand plaisir parce que je n’avais jamais gagné de prix auparavant. Ça m’a beaucoup encouragée pour commencer une bonne année», ajoute Mme Bendajja, rattachée au bureau montréalais de l’entreprise.

La jeune femme de 28 ans raconte s’être retrouvée «par pur hasard» dans le domaine des technologies de l’information au Maroc, où elle a occupé pendant trois ans le poste de directrice commerciale pour l’Afrique du Nord dans l’entreprise StarLink, basée à Dubaï.

«Il y a six ou sept ans, je ne savais pas ce qu’était le domaine des technologies de l’information ou ce que les gens faisaient dans ce domaine. Ce n’est pas [un métier] que je cherchais à faire, mais que j’apprécie jour après jour et auquel je suis reconnaissante.»

Terre de possibilités

En quête de nouveaux défis professionnels, la jeune femme originaire de Casablanca a décidé, avec son mari, d’entreprendre des démarches pour immigrer au Canada en 2020.

«On voyait que le Canada était un pays où il est possible d’évoluer sur le plan professionnel. C’était assez motivant», dit Mme Bendajja, qui a pu plier bagage avec son mari un an et demi plus tard pour aller s’installer d’abord à Toronto, puis dans la région de Montréal.

«Nous sommes venus découvrir l’inconnu parce que nous n’avions jamais visité le Canada auparavant. Nous l’avions découvert un peu à travers des vidéos, de nos amis et de la parenté que nous avons ici».

Foncer pour se frayer un chemin

À son arrivée, Mme Bendajja n’avait jamais imaginé qu’elle décrocherait un emploi si rapidement dans son domaine, et encore moins qu’elle serait récompensée pour sa performance seulement six mois après son embauche.

Détentrice d’une maîtrise de l’École nationale de commerce et de gestion de Kénitra, au Maroc, Mme Bendajja se réjouit d’avoir osé sortir de sa zone de confort et d’avoir été proactive dans sa recherche d’emploi en terre inconnue.

«Je sais que beaucoup de gens n’ont pas eu cette même chance, mais j’ai pu décrocher un très bon emploi dans mon domaine assez vite», lance la jeune femme, qui a été embauchée quelques heures après son entrevue de travail chez Softchoice.

«Il y a beaucoup d’opportunités dans ce pays, mais il faut savoir se vendre. Le conseil que je peux donner aux nouveaux arrivants est de prendre le temps de rédiger un bon curriculum vitae, de bien lire les descriptions des postes et de rédiger de bonnes lettres de motivation».

Rêver grand

Actuellement responsable de plusieurs comptes clients au Québec, Mme Bendajja souhaite élargir son territoire pour couvrir toute l’Amérique du Nord.

«Je sais que ce n’est pas quelque chose qui peut se faire en un an ou deux, mais c’est bien ça mon objectif», soutient celle qui parle couramment l’arabe, le français et l’anglais.

Bien que Mme Bendajja se dise heureuse de pouvoir résider au Québec, elle s’avoue nostalgique de son Maroc natal, où elle a notamment laissé ses parents et ses deux jeunes sœurs.

«On est très bien ici au Canada, mais la chaleur familiale nous manque beaucoup».

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Diplômée en administration des affaires (ITESM, Mexique), enquête et renseignement et journalisme (UdeM), Karla Meza débute sa carrière comme journaliste indépendante en 2019 s’intéressant davantage aux enjeux liés à la migration forcée et aux défis des communautés marginalisées au Canada, au Moyen-Orient et en Amérique latine. Passionnée du storytelling audiovisuel, elle a réalisé et produit un documentaire indépendant portant sur la situation des réfugiés syriens au Liban, ainsi que des courts vidéo-reportages dont un portant sur la résilience des femmes autochtones au Sud du Mexique. Karla Meza est journaliste au comité citoyen chez Métro Média.

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